Je regarde l'écran bleu et blanc de Facebook, qui me happe les yeux et j'y prend de moins en moins plaisir. C'est un tel dépotoir à paraître...
Je suis dans une bulle d'estime de soi. Le froid anesthésiant réchauffe l'âme de ceux qui l'aiment. Les doigts gelés d'être restée trop longtemps dehors à discuter histoire et politique. Ce que je ressens ? Une effusion de réflexions, d'idées, de questions, de réponses. Je lis Neruda en espagnol et Locke dans ses théories. J'ai beau avoir faim quand je reste des heures à la bibliothèque Sainte Geneviève sans sortir, tout ça, les mots, les gens, leur vie passée et les centaines d'hivers depuis... tout ça, ça nourrit.