dimanche 25 mars 2012

Paname Atmosphere

Nous marchons dans Paris.
On part Place d'Italie, descendons l'avenue Auriol, c'est facile, ça descend. Jusqu'à Quai de la gare et la Seine nous invite à l'enjamber d'un pont. Bercy et David Guetta qui s'y produit en avril, "Qu'est ce qu'il chante David Guetta ?". Le soleil tape bien fort pour un mois de mars, des tongs et des T-shirts, des gens en roller. Parc de Bercy, Cinémathèque, un file d'attente pour l'expo Tim Burton, on passe notre chemin. Traverse le parc, ses différentes ambiances, d'abord un pré puis un jardin, une vigne, un étang, des canards, une pelouse avec un guitariste qui fredonne, nous nous asseyons là. Les pieds nus. Un héron mange un gros poisson en un seul morceau, les gens sont étonnés. "C'est une cigogne !". Mais non, voyons. Des filles ont amené une thermos de café. Des mexicains font un pique-nique, "A cette heure-ci ?!", "Bah tu sais, si ils se sont levés tard...". On parle de nos vies, de philo, de nature et on a soif. Une Piña Colada et un jus d'ananas au Cour Saint Emilion puis on se dit qu'on va marcher pour rentrer alors on marche. On retraverse Bercy et ses ambiances, ses gens et leurs activités, c'est fou le nombre de chose que l'on peut faire dans un parc : dormir, jouer au poker, faire du cirque, faire du poney, manger et boire et puis bronzer, rigoler. La passerelle Simone de Beauvoir, celle qui mène à la Bibliothèque François Mitterrand. Sur ce pont, des mecs et leurs percussions, des filles et des enfants qui dansent devant et des "Free Hugs". On fait des gros câlins. On voudrait rester encore, suspendus au-dessus de l'eau où des péniches passent, impassibles, où le rythme réchauffe l'air déjà estival, où les gens ont l'air paisibles. Mais le temps presse. Les quais, encore plein de choses, des gens qui valsent sur un air de musette, des gens qui parlent dans un mégaphone, des gens, des gens. On se sépare entre Jussieu et Cardinal Lemoine. C'était comme un plan-séquence, une parenthèse de vacances.


jeudi 8 mars 2012

Entrer dans une église orthodoxe...

... hé bien ça donne envie de devenir orthodoxe. Passée la porte, Paris s'efface et on imagine très bien derrière les fenêtres de la neige et des babouchkas ! L'intérieur est chaud et ça sent l'encens, des livres de prières entre ouverts et des tapis. C'est drôle mais je comprend mieux pourquoi l'on croit et l'on a la foi. Alors qu'avec ces vieilles églises catholiques, toutes froides, austères, à peine entré on se sent persécutés, le confessional nous fait de l'oeil, Jésus tout dégoulinant regarde le vide...
Et si on en parle trop, ça crie au blasphème.
 
Bref, je suis entrée dans une église orthodoxe.


 Figurants : Noun, Antoine, Nicole et Rémi ;)